Yoa est le diminutif de Yoanna. Son père est jurassien, sa mère camerounaise. La chanteuse de 26 ans née à Paris est en pleine ascension. Elle vient de sortir un premier album intitulé “La favorite” entre pop, hyperpop et chanson française.
Après des débuts au théâtre, Yoa a commencé à composer en 2010, dans sa chambre. Dix ans plus tard, elle sort trois courts albums, les EP “Attentes” (2022), “Chansons tristes” (2023) et “Nulle” (2024). Elle fait les premières parties de Feu! Chatterton et Eddy de Pretto sur les scènes des grands festivals et se produit au Printemps de Bourges, aux Francofolies et, en Suisse, au Paléo Festival.
Pour “La favorite”, Yoa a écrit pendant une année et demie. Cet album, l’artiste l’adresse principalement aux femmes, celles qui l’accompagnent: ses amies, ses soeurs (dans le titre “Mes copines”). L’amitié en version hyperpop, mais aussi la reconstruction après le chaos.
Dans “La favorite”, Yoa évoque également les troubles de la santé mentale, elle qui en a souffert pendant longtemps et pensé être la seule au monde, ainsi que le chaos avec un viol qu’elle a subi. Dans le titre “Le collectionneur”, Yoa s’adresse même directement à son agresseur.
Les quinze titres de “La favorite” sont fidèles au franc-parler de Yoa, qui avait d’ailleurs très vite été identifiée dans les médias et les réseaux sociaux comme la chanteuse qui parle sans tabou des troubles de la santé mentale, de sexe, consenti ou non, de ruptures amoureuses ou d’amitié.
Yoa dévoile en somme un album de son temps, celui d’une génération Z dont elle est fière, “qui est très lucide sur ce qui se passe dans le monde, peut-être même plus que les précédentes générations”, analysait-elle dans une interview donnée au magazine français QG.
Pour la voir sur scène à La Lanterne, c’est ici : Je veux prendre des billets pour le concert de Yoa le 6 décembre